France: jugé en décembre après avoir forcé le cortège du roi Mohammed VI

Le res­sor­tis­sant marocain qui a tenté de s’in­tro­duire dans le cor­tège du roi Mo­ham­med VI, di­manche après-midi sur une route du Mes­nil-Ame­lot, sera jugé par le tri­bu­nal cor­rec­tion­nel de Meaux le 20 dé­cembre.

Cet ha­bi­tant d’Etampes (Es­sonne) com­pa­raî­tra pour vio­lence avec arme (NDLR : en l’oc­cur­rence une voi­ture) sans in­ter­rup­tion tem­po­raire de tra­vail et pour mise en dan­ger de la vie d’au­trui, selon le journal Le Parisien.

En at­ten­dant l’au­dience, Hicham.T, 39 ans, a été placé sous contrôle ju­di­ciaire, avec in­ter­dic­tion d’en­trer en contact avec le roi.

Di­manche, alors que le souverain se dé­pla­çait entre sa résidence à Betz (Oise) et Paris, une Volks­wa­gen Golf VI a tenté de for­cer le cor­tège. Aus­si­tôt, deux agents de sé­cu­rité de la garde rap­pro­chée du roi, eux-mêmes en voi­ture, ainsi que deux mo­tards des CRS l’en ont em­pê­ché. Le conduc­teur de la Golf a alors es­sayé de s’en­gouf­frer, une se­conde fois, en pas­sant sur le bas-côté, indique le Parisien.

Son conduc­teur a fi­na­le­ment été in­ter­pellé et placé en garde à vue au com­mis­sa­riat de Vil­le­pa­ri­sis. Les en­quê­teurs ont dé­cou­vert que, deux jours plus tôt ven­dredi, vers 21 heures, il avait déjà voulu pé­né­trer dans la résidence du roi Mo­ham­med VI, à Betz. Un agent de sé­cu­rité qui s’était in­ter­posé avait été pro­jeté contre un mur. Blessé à la tête, il s’est vu no­ti­fier un arrêt de tra­vail de trois jours.

Les mo­ti­va­tions de ce res­sor­tis­sant, qui dis­pose d’une carte de sé­jour en France va­lable jus­qu’en 2025, ne sont pas très claires. Il semble en tout cas qu’il n’ait pas voulu at­ten­ter à la vie du roi, croit savoir le journal.

« Par les temps qui courent, il a eu beau­coup de chance que per­sonne n’ait sur­réagi de ma­nière mus­clée », com­mente un po­li­cier.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite