Les autorités ont expliqué cette décision par la fragilité de la situation sanitaire dans ces îles polynésiennes.
« Nous sommes dans une situation sanitaire fragile, qui est stabilisée mais qui nécessite d’être confortée par un prolongement des mesures de confinement », a déclaré lors d’une conférence de presse, Hervé Jonathan, administrateur supérieur (préfet).
La cellule de crise, qui englobe aux côtés de l’État les autorités politiques, religieuses et coutumières de Wallis et Futuna, a décidé qu’un « déconfinement progressif et prudent » serait ensuite engagé.
L’archipel a enregistré ses premiers cas locaux de coronavirus début mars avant une propagation rapide de l’épidémie, notamment sur l’île de Wallis où 418 cas ont été décelés depuis et 11 à Futuna. Cinq patients âgés de 35 à 83 ans sont décédés.