Un responsable de la diplomatie américaine a déclaré que si les Etats-Unis ne pouvaient confirmer de manière indépendante la capture du fils de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi, son arrestation constituerait un "nouveau pas" vers "l’avenir de paix et de démocratie" auquel a droit le peuple libyen.
"Nous avons toujours appelé les différentes parties en Libye à garantir un traitement humain des prisonniers", en "conformité avec les critères internationaux", a poursuivi le responsable.
"Nous encourageons également le CNT (Conseil national de transition libyen, ndlr) à poursuivre sa coopération avec la Cour pénale internationale (CPI) pour le futur procès de Seif al-Islam", a-t-il ajouté.
"Seif al-Islam Kadhafi a été accusé de crimes contre l’humanité et la communauté internationale a été très claire sur le fait qu’il devrait rendre des comptes", a-t-il souligné.
Depuis le 27 juin, Seif Al-Islam, qui était le dernier des fils de Mouammar Kadhafi encore recherché en Libye, fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI sur des soupçons de crimes contre l’humanité.
Il est accusé d’avoir joué un "rôle-clé dans la mise en oeuvre d’un plan" conçu par son père pour "réprimer par tous les moyens" le soulèvement populaire.
La CPI a souligné samedi que les autorités libyennes avaient l’"obligation" de lui remettre Seif al-Islam.
Longtemps présenté comme le successeur potentiel de son père, Seif al-Islam "a été arrêté dans le Sud libyen", a déclaré samedi à l’AFP Mohammed al-Allagui, le ministre de la Justice et des droits de l’Homme au sein du Conseil national de transition (CNT), sans préciser la date de sa capture.