Créée en 1967, l’Igas, qui a un statut interministériel, assure «le contrôle et l’évaluation de la mise en oeuvre des politiques publiques de la sécurité sociale et de la prévoyance sociale, de la protection sanitaire et sociale, du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle». Cette institution prestigieuses, très prisée des énarques, est chargée, entre autres, de rédiger des rapports qui peuvent être commandés par des membres du gouvernement.
Fadela Amara, ex-secrétaire d’Etat à la Ville, évincée du gouvernement lors du remaniement du 14 novembre dernier, pourrait rebondir ces prochaines semaines dans un grand corps de l’Etat. Selon nos informations, elle a, en effet, reçu «des sommets de l’Etat», une proposition de poste à l’Igas (Inspection générale des affaires sociales).