Le capitaine portugais côtoie à longueur d’année cinq internationaux espagnols du Real Madrid, où il est arrivé il y a trois ans en provenance de Manchester United, à commencer par Iker Casillas, Xabi Alonso et Sergio Ramos.
Sur son flanc gauche, le co-meilleur buteur de l’Euro – trois réalisations jusque-là pendant l’Euro- devrait trouver face à lui un autre acolyte du Real en la personne d’Alvaro Arbeloa, le latéral droit titulaire de l’Espagne.
Le Ballon d’or 2008 se frotte aussi très régulièrement au contingent barcelonais de la Roja, emmené par Xavi, Andres Iniesta et Cesc Fabregas.
Il ne le dira pas ouvertement, mais Cristiano Ronaldo n’a pas de meilleur ennemi – si ce n’est Lionel Messi -, et il se verrait bien détrôner à lui tout seul les champions d’Europe et du monde en titre, en course pour devenir la première équipe à enchaÂŒner trois sacres majeurs consécutifs.
La Selecçao a dit et répété qu’elle ne dépendait pas du seul Ronaldo et, de fait, le Mancunien Nani représente lui aussi une sérieuse menace pour les défenses adverses.
"Le Portugal a des attaquants qui peuvent nous poser des problèmes, surtout les deux ailiers Cristiano et Nani qui sont de superbes joueurs", a estimé Xabi Alonso, le partenaire de Ronaldo à Madrid.
En cas de victoire contre l’Espagne, Cristiano Ronaldo retrouvera sur la dernière marche avant le sacre l’Allemagne ou le vainqueur du match Angleterre-Italie. Trois adversaires potentiels à la mesure des ambitions du fantasque Madrilène.