Et Gérard Holtz restera impuni…

C’est bien joli de faire relâche en attendant les demi-finales, les footeux, mais les chroniqueurs, qu’est-ce qu’ils font ? Les chroniqueurs, ils regardent le Tour de France. Et dimanche, alors qu’on voyageait de Pays-Bas en Belgique, au sortir d’un rond-point, le peloton est arrivé à Putte. Et Putte, c’est un peu comme le Brésilien Kaká (hélas éliminé) et le Tchèque Jankulovski (hélas absent), c’est rigolo.

Les platanes de Putte défilent le long des coureurs quand, paf, accident de Gérard Holtz : «Je dois avouer que je n’ai jamais vu autant de fils de Putte sur le bord de la route.» Ouhlala, ouhlala. «Fils de Putte», comme ça. Et haut et clair encore, pas en maugréant dans sa barbe contre son coach. Ce matin, on a acheté l’Equipe et rien en une. Patrick de Carolis n’a même pas eu la décence de démissionner, ni Rémy Pflimlin celle de renoncer à la présidence de France Télévisions.

C’est tout juste si Daniel Bilalian, directeur des sports, a avalé son éternel chewing-gum. Jean-Paul Ollivier a eu un léger malaise mais c’était parce que le réalisateur du Tour, Jean-Maurice Ooghe, venait de rater la forêt domaniale de Putte. Personne, ni Thierry Adam, ni Laurent Jalabert, ni Jean-René Godard, ne s’est mis en grève, refusant de commenter le Tour pour remonter dans le bus. Roselyne Bachelot n’a pas écarquillé les yeux en traitant Holtz de caïd et il n’a pas été convoqué à l’Elysée. Les mères des fils de Putte ne sont pas venues témoigner à la télé en sanglotant. Pire encore, Gérard Holtz s’est excusé

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