Le ministre, qui s’exprimait en conférence de presse, a mis en exergue le caractère "massif" de l’espionnage américain dans le continent, notant que "nous allons prendre une attitude très ferme, mais dans le cadre d’une approche régionale".
"Nous croyons que la réponse doit être régionale parce que l’agression a été orientée vers la région", a ajouté le chef de la diplomatie argentine, faisant observer que "peu importe si un pays fut espionné plus qu’un autre, les Etats-Unis doit avoir du respect pour la souveraineté" des Etats de la région.
Et de préciser que "nous demandons à Washington de reconnaitre ce qu’elle mené en Amérique latine" et de "corriger son erreur".
Par ailleurs, Timerman a fait référence au scandale de la semaine dernière lorsque plusieurs pays européens avaient refusé d’autoriser le passage de l’avion du président bolivien, Evo Morales, par leurs espaces aériens, soulignant que Buenos Aires "n’aura pas de cesse d’exiger une réponse aux pays européens qui avaient mis en danger la vie d’Evo Morales dans une claire attitude néocoloniale".
La présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner avait dénoncé cette situation la qualifiant "d’humiliante" pour l’ensemble des pays sud-américains.