Eliminatoires CAN-2012: L’Algérie bat le Maroc et rétablit l’équilibre dans le groupe D

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En battant le onze marocain, dimanche soir à Annaba (1-0), la sélection algérienne de football a fait d’une seule pierre plusieurs coups, parvenant surtout à se replacer dans la course au billet de qualification à la CAN-2012 et à rééquilibrer les rapports de forces entre les quatre équipes du groupe D.

Après trois journées des éliminatoires et la victoire de la Tanzanie, samedi face à la Centrafrique, les quatre formations comptent chacune quatre points.

Ainsi, tout est à rejouer alors qu’il ne reste que trois matches à disputer pour chaque équipe et qui s’annoncent explosifs. La bataille est bel et bien relancée.

Dos au mur après une aventure "mondialiste" ratée, les Fennecs ont appréhendé leur confrontation face aux Lions de l’Atlas avec une rage de vaincre et surtout une pression qu’ils sentaient très lourde sur les épaules.

Dans un stade archicomble tout acquis à leur cause, ils ont entamé la partie en fanfare, parvenant à ouvrir la marque dès la 6è minute suite à un penalty sifflé contre Younes Belhanda, qui aurait touché le ballon de sa main en pleine surface de réparation. Hassan Yebda a donné ainsi l’avantage aux siens qui n’espéraient guère une telle entame, qui leur a permis de se libérer de l’inquiétude et de l’angoisse qu’ils trimballaient.

Les Lions de l’Atlas ne se sont, toutefois, pas laissés faire et cherchaient à faire leur jeu, parvenant à bien se positionner sur la ligne médiane d’où ils tentaient de bâtir leurs offensives, mais Marouane Chamakh, esseulé en pointe, butait sur une défense qui ne voulait rien laisser au hasard, d’autant que Adil Taarabt a péché par son individualisme exagéré.

Les Fennecs ont pu ainsi reprendre du souffle pour repasser à l’action, parvenant à porter de nouveau le danger devant la cage de Nader Lamyaghri, contraint d’intervenir pour sauver les meubles.

Décimés pourtant par deux absences notables, celles de leur métronome Karim Ziani, blessé à l’échauffement juste après le match et de Bouguerra, incertain depuis le début de leur regroupement à Annaba, les Algériens ont réussi à conserver leur avantage jusqu’au sifflet de la première mi-temps.

Au retour des vestiaires, les deux formations ont joué la méfiance et la prudence, laissant place à un jeu insipide de part et d’autres, avec des joueurs qui arpentaient le terrain en long et en large sans aucune véritable action durant pratiquement 25 minutes.

Conscients que c’est là une stratégie de leurs vis-à-vis, les hommes d’Eric Gerets, dont c’était la première sortie officielle sous les couleurs nationales, ont pris l’initiative et réussi à prendre au dépourvu la défense adverse, mais le keeper algérien Rais Mboulhi, au grand jour, était fort sur tous les duels, à l’image de cette action durant laquelle il pris le meilleur sur les trois joueurs qui étaient à l’assaut, Chamakh, Benatia et Boussoufa (72è).

A fur et à mesure que les minutes s’égrenaient, les Verts, se sentant les trois points en poche, se sont repliés en défense en ont su garder le statu quo jusqu’au sifflet final.

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