"Il faut que le sang s’arrête de couler. Il y a eu trop de morts, trop de blessés", a dit Bernard Valero lors d’un point-presse. "Il faut que cela s’arrête", a ajouté le porte-parole.
Présent à Addis Abeba pour le sommet de l’Union africaine, Nicolas Sarkozy avait assuré dimanche que la France se tenait "avec amitié et respect aux côtés des Tunisiens et des Egyptiens dans cette période absolument cruciale" et avait souligné qu’elle préférait les "changements pacifiques" de régime.
"Dans le monde d’aujourd’hui, on ne peut plus gouverner comme dans celui d’hier. Ce changement, ou bien on le subit et c’est la porte ouverte, un jour ou l’autre, à la violence. Ou bien ce changement on le précède, on l’accompagne et alors il peut s’accomplir sans heurt, sans déchirement, sans ouvrir la voie à toutes les aventures. Le changement pacifique, la France le souhaite", avait ajouté le président.
Le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, invité d’honneur de ce sommet , a prononcé un discours d’ouverture où il a été question des priorités du G20 et du G8 et la place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, l’un des thèmes majeurs abordés par Nicolas Sarkozy.