Egypte: les renseignements militaires cibles d’un attentat

Un attentat a frappé un bâtiment militaire dimanche en Egypte, la troisième attaque en moins d’une semaine dans un pays toujours plus divisé après la désignation des Frères musulmans du président destitué Mohamed Morsi comme « organisation terroriste ».
Dénonçant « la poursuite des lâches actes terroristes », l’armée a annoncé qu’une bombe avait détruit une partie du mur d’enceinte d’un bâtiment du renseignement militaire dans la province de Charqyia, dans le delta du Nil, et blessé quatre militaires chargés de la protection du site.
Peu après, une autre bombe a été désamorcée aux abords d’une université de Damiette, sur la côte méditerranéenne, selon des responsables des services de sécurité.

La bombe a explosé près d’une entrée du bâtiment, dans cette ville de la province de Charkiya. Cet acte fait suite à un attentat-suicide qui a visé un complexe policier et fait 16 morts mardi dernier à Mansoura, également dans le delta du Nil.

L’explosion à Belbeis a partiellement détruit le mur arrière du bâtiment, a déclaré l’armée dans un communiqué. Deux sources proches des services de sécurité ont dit qu’un engin explosif était à l’origine de la déflagration tandis que la télévision publique Nile News TV parlait d’une voiture piégée.

Le pouvoir égyptien a classé les Frères musulmans parmi les organisations terroristes après l’attentat de mardi à Mansoura, lequel a pourtant été condamné par la confrérie et a été revendiqué par un groupe islamiste du nom d’Ansar Baït alMakdis.

Cinq personnes ont également été blessées jeudi dans l’explosion d’une bombe à proximité d’un autobus au Caire. Il semble s’agir du premier attentat à viser des civils, bien qu’aucune revendication n’ait indiqué quelle était la véritable cible de cette explosion-là.

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