Pour Stéphane Lacroix, "les Frères musulmans sont perçus comme un parti vieillissant et politiquement mou". D’une part, "les frères ont rejoint tardivement le mouvement de contestation" et d’autre part "ils sont doublés sur leur droite par les salafistes".
Le spécialiste de l’islamisme a aussi qualifié d’"ambigu", le rôle de l’armée égyptienne en ajoutant que l’institution n’était pas à l’abri d’une "fracture générationnelle" car "des jeunes militaires ont rejoint des manifestants".