La présidence française n’a pas souhaité réagir à ces accusations.
"Nous n’avons aucun commentaire à faire sur ces propos", a-t-on dit à l’Elysée.
Cette affaire intervient alors que plusieurs médias français ont publié cette semaine des informations sur le "train de vie" du patron du FMI après la diffusion d’une photo prise à Paris, lors d’un récent séjour destiné à préparer sa candidature, le montrant en train de prendre place dans une voiture de luxe, une Porsche Panamera.
La voiture appartient à l’un de ses conseillers en communication, Ramzi Khiroun.
Dominique Strauss-Kahn a décidé d’assigner en justice le journal France Soir "à la suite de la publication de fausses informations relatives à son train de vie".
Le patron du FMI s’est vu régulièrement contraint de lutter contre son image de "gauche paillettes" mais aussi sa réputation tenace de séducteur.
Le député socialiste de Paris Jean-Marie Le Guen, l’un de ses proches, a dénoncé samedi une campagne délibérée contre sa personne, orchestrée selon lui par l’Elysée.
Dominique Strauss-Kahn est présenté dans les enquêtes d’opinion comme le candidat le plus dangereux pour le président sortant Nicolas Sarkozy, dont la candidature à sa propre succession ne fait guère de doute.
"Il y a maintenant une campagne tout à fait structurée, organisée, qui avait d’ailleurs été annoncée par M. Sarkozy et ses proches, qui veulent attaquer la personne de Dominique Strauss-Kahn", a dit Jean-Marie Le Guen sur Europe 1.