Directeur du CRTS: le satellite Mohammed VI-B donnera accès à une information précise et de qualité

Dans un entretien avec la station française Radio Maghreb2, le directeur du Centre royal de détection spatiale (CRTS), Driss El Hadani, a souligné que lancement du deuxième satellite marocain, Mohammed VI-B, est le fruit d’une longue collaboration avec la France.

Le lanceur léger Vega avait décollé de Kourou, en Guyane, mardi 20 novembre à 22 h 42, en emportant le satellite d’observation de la Terre Mohammed VI-B pour le compte du Maroc

Ce satellite, a relevé M. El Hadani, donnera au Maroc un accès à l’information de façon autonome, précise et de qualité afin de répondre notamment aux projets de développement et désenclavement des zones rurales.

Le directeur du CRTS a également indiqué que le satellite sera opéré et exploité par des ressources marocaines grâce au transfert technologique et au savoir-faire français.

Arrivé le 5 octobre en Guyane, le satellite Mohammed VI-B, d’une masse d’environ 1,108 kg au décollage, doit servir « notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral », selon la société Arianespace.

Ce satellite, réalisé par le consortium Thales Alenia Space et Airbus pour le royaume du Maroc, doit être placé en orbite, à l’instar de son prédécesseur, le satellite Mohammed VI-A, lancé par Arianespace à bord de Vega, déjà, le 7 novembre 2017. Les deux satellites seront complémentaires, selon Arianespace. Il s’agit du neuvième lancement pour Arianespace depuis le début de l’année en Guyane et du treizième lancement du lanceur léger Vega depuis le début de son exploitation en 2012.