Des naissances plus tardives pour les Parisiennes
D’après le dernier recensement Insee, les Parisiennes sont les plus longues à mettre en route leur premier bébé.
Une tendance qui n’a cessé de s’amplifier depuis les années 80, les femmes accouchaient alors avant l’âge de 29 ans, puis après 30 ans dans les années 90. Alors qu’il y a 10 ans, 15,6% des naissances seulement concernaient les femmes de 35 ans, ces dernières représentent désormais 21%.
Le niveau d’études et le type de profession des Parisiennes tendent à expliquer le phénomène des naissances de plus en plus tardives. Étant une sur deux à détenir un bac +2, elles ont en moyenne un niveau d’études plus élevé que le reste des Françaises, elles sont aussi plus nombreuses (21%) à accéder au statut de cadre supérieure ou à avoir une profession intellectuelle, et ont un salaire plus élevé que le reste de la population féminine française soit 24.070 euros par an contre 20.470 euros dans le reste de la région Île-de-France.
Un risque d’après les médecins du Collège national des gynécologues et des obstétriciens français cités par Le Parisien qui expliquent que "la fécondité décline avec l’âge". "Les chances d’être enceinte diminuent au fur et à mesure que l’on avance en âge : à 25 ans, une femme a 20% de chances contre 12% à 35 ans, 6 % à 40 ans et des chances infimes à 45 ans !" expliquent-ils.
Pour ces scientifiques, "à force d’attendre l’homme idéal, la maison idéale, le moment professionnel idéal, les femmes courent le risque de ne plus pouvoir avoir d’enfants".