"Ce qui est demandé, c’est une protection internationale réelle, à travers une décision du Conseil de sécurité", a déclaré le secrétaire-général de l’organisation pan-arabe basée au Caire, Nabil al-Arabi.
Depuis des années, des activistes d’extrême droite ou des colons se livrent en Israël et dans les Territoires palestiniens, sous le label du "prix à payer", à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens et des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens.
L’annonce des 15 ministres de la Ligue arabe intervient quelques jours après la mort d’un bébé palestinien de 18 mois, brûlé vif dans l’incendie de sa maison, imputé à des extrémistes juifs israéliens.
Dans un communiqué de clôture, les ministres indiquent qu’ils vont "mener des consultations arabes et internationales pour présenter un projet de résolution au Conseil de sécurité" afin de protéger les Palestiniens.
L’Egypte, la Jordanie, le Maroc et l’Arabie Saoudite participaient notamment à cette réunion, initialement prévue pour discuter des violents affrontements qui ont eu lieu fin juillet sur l’esplanade des Mosquées à Jerusalem après la visite de juifs orthodoxes.
Ces violences avaient poussé la police israélienne à faire une rare incursion dans la mosquée Al-Aqsa.
"Dernièrement, et spécialement durant le mois de Ramadan, les attaques contre la mosquée Al-Aqsa ont augmenté," a déploré M. Abbas au début de la réunion.
L’esplanade des Mosquées, située dans la Vieille ville de Jérusalem, est régulièrement le théâtre d’échauffourées, les Palestiniens accusant des extrémistes juifs de multiplier les visites de provocation sur ce que les musulmans considèrent comme le troisième lieu saint de l’islam.
Les juifs appellent ce site le Mont du temple et le considèrent comme le premier lieu saint du judaïsme. Certains juifs orthodoxes militent pour modifier le statu quo hérité du conflit de 1967 qui leur permet de visiter ce site ultra-sensible mais leur interdit d’y prier.