Des milliardaires sans diplôme

Des milliardaires sans diplôme
Passe ton bac d’abord ? Pas si sûr lorsque l’on considère certaines des plus grandes success stories de notre époque. En ces temps de crise où le diplôme est plus que jamais vu comme la bouée de sauvetage, ces autodidactes nous montrent que l’on peut gravir les échelons sans être estampillés Bac +8. Milliardaires, grands patrons, artistes et hommes politiques, ils ont atteint le sommet sans diplômes.

Martin Bouygues, Le fils prodigue :

Nommé le 5 septembre 1989 PDG du groupe Bouygues, le fils cadet de François Bouygues partait pourtant avec l’allure d’un vilain petit canard. Après une année plantée à Dauphine, il fut placé par son père comme pointo-comptable sur le chantier des Halles. Rien de bien glorieux. Pourtant, gravissant les échelons un à un, c’est lui qui s’est imposé face à son centralien de frère. Après avoir lancé Bouygues Télécom, LCI et TPS, il apparaît comme le digne successeur de son père et est aujourd’hui un des patrons les mieux payés de France sans diplôme particulier.

Bill Gates, L’homme qui donnait des millions :

Le créateur de Microsoft a rapidement abandonné ses études pour se consacrer à la programmation informatique. Par contre à l’école, il a appris à…se faire des copains. Paul Allen au lycée puis Steve Ballmer à Harvard avec qui il développera Microsoft à l’âge de 20 ans. Avec une fortune estimée aujourd’hui à 53 milliards de dollars, Bill Gates se consacre à sa fondation à qui il a promis de léguer 95% de sa fortune. Bill, c’est aussi un ami qui vous veut du bien.

François Pinault, Noces de bois :

Cet autodidacte d’origine paysanne a quitté l’école à 16 ans. Opiniâtre et ambitieux, c’est son mariage avec la fille d’un marchand de bois qui va lui mettre le pied à l’étrier. Après avoir repris le groupe de son beau père, il rachète des dizaines d’entreprises du secteur et parfait sa fortune en spéculant. A la tête d’un véritable empire dans la grande consommation, l’habillement et le luxe, mécène et homme d’influence, il dit avoir gardé de ses débuts un vrai mépris pour les diplômes et l’establishment. Ce qui n’a pas empêché son fils de faire HEC… une belle revanche ?

Steve Jobs, La folie des hauteurs :

Quand l’esprit Baba cool croise le rêve américain, ça donne Steve Jobs. Il abandonne ses études après un semestre et travaille pour partir faire une retraite spirituelle en Inde. Revenu converti au Bouddhisme, végétarien, il choisit le trognon de pomme comme emblème d’Apple qu’il crée à 21 ans. Et là s’arrête tout folklore. Ce manager exigeant cherche toujours à faire progresser Apple en précurseur des technologies de l’information. Aujourd’hui, il a laissé sa toge orange mais fait les présentations de l’iPod et l’iPhone en baskets. Plus trop baba mais toujours cool.

Jean- Paul Gaultier, La couture dans la peau :

Embauché le jour de ses 18 ans par Pierre Cardin à qui il avait envoyé ses croquis, le jeune Jean-Paul Gaultier tire son talent des malles de sa grand-mère plus que des bancs de l’école. Celui qui a tenté ses premiers corsets sur son nounours à l’âge de six ans a su imposer son style sur les podiums, au cinéma, à la télévision et parmi les plus grandes stars internationales.

Son secret : La passion du métier, l’argent, il n’y pensait pas, la gloire non plus. Enfin tout de même, il avait de la suite dans les idées…

Christian Estrosi, Le motodidacte :

Maire de Nice, ministre, une ascension sans faute pour Christian Estrosi. Pourtant, ce n’est pas à Sciences-Po ou à l’ENA que cet homme politique a appris à briller mais bien sur les circuits de course. Ce pilote de grands prix motocycliste sans diplôme débute sa carrière politique en 1983 comme conseiller municipal de Nice. Depuis 2009, il est ministre chargé de l’industrie dans le gouvernement Fillon. Parfois, tous les circuits mènent à Bercy.

Donc, pas besoin d’avoir fait Saint-Cyr pour comprendre ça, mieux vaut une tête bien faite que bien pleine.

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