Commencé à 15h00 dans le calme, le rassemblement s’est tendu vers 17h00 quand un petit groupe mêlé aux manifestants a jeté des projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henri Brandet, interrogé par BFM TV, a imputé ces incidents à "une minorité de casseurs (…) incontrôlables qui ont un comportement criminel".
La préfecture de police précise que les forces de l’ordre ont procédé à un peu plus d’une cinquantaine d’interpellations, notamment pour port d’arme prohibé et violences à agent.
Un peu plus d’une trentaine de ces interpellations ont abouti à une garde à vue, précise-t-on de même source. Le calme est revenu à partir de 19h00, avec l’évacuation des derniers manifestants.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a confirmé samedi l’interdiction de la manifestation, justifiant cette interdiction pour la crainte de débordements et de « violence antisémite ».
« La violence et notamment la violence antisémite existe, il faut la regarder en face », a-t-il dit dans une déclaration à la presse, indiquant que les « organisateurs seraient passibles de sanctions pénales ».