Selon l’Exécutif européen, l’entreprise livrera certaines doses non pas – comme initialement prévu – au deuxième trimestre 2022, mais plus tard dans l’année. En outre, si un vaccin adapté reçoit une autorisation de mise sur le marché de l’UE après avoir été évalué par l’Agence européenne des médicaments, une partie des doses prévues pour avril, mai et juin pourra être livrée sous la forme de vaccins de rappel adaptés aux variants actuels du virus de la Covid-19, à partir de septembre et pendant les mois d’automne et d’hiver de 2022.
L’accord permettra également la livraison de vaccins adaptés aux variants futurs, le but étant que les États membres puissent réagir à toute évolution de la pandémie dans le courant de l’année et continuer à soutenir les pays partenaires à l’échelle mondiale.
Cet avenant s’inscrit dans un processus continu dans le cadre duquel la Commission et les États membres collaborent étroitement avec les fournisseurs de vaccins de l’UE pour mieux prendre en compte l’évolution des besoins liés à la pandémie, explique la Commission, qui a l’intention de finaliser de nouveaux accords de ce type dans un avenir proche.
Bruxelles veut faire en sorte que les États membres continuent à veiller à ce qu’ils disposent des stocks stratégiques de vaccins dont ils ont besoin pour faire face aux éventuelles évolutions de la situation épidémiologique relative au Covid-19.
En anticipant les besoins, il s’agit également, selon la CE, de contribuer à la lutte mondiale contre la pandémie. D’après ses derniers chiffres, environ deux tiers des doses de vaccin produites dans l’UE, soit plus de 2 milliards de doses de vaccin, ont été exportées vers 167 pays. Les États membres ont mis à disposition près de 475 millions de doses, et environ 364 millions d’entre elles ont déjà été livrées aux pays bénéficiaires (à raison de 85 % via le mécanisme COVAX).