D’après l’ONS, la moitié de la population britannique est immunisée contre le virus soit par l’infection ou la vaccination, alors qu’il faut généralement deux à trois semaines après avoir été vacciné ou contracté le virus pour que le corps produise suffisamment d’anticorps pour combattre la maladie.
Jusqu’à la semaine du 14 mars, environ 55% personnes ont été testées positives au virus en Angleterre, 50,5 % au Pays de Galles, 49,3 % en Irlande du Nord et 42,6 % en Ecosse.
L’enquête de l’ONS, menée sur la base de tests sanguins, prélevés au hasard d’individus âgés de 16 ans et plus, a constaté une variation de la prévalence de l’immunité chez les différentes régions d’Angleterre. Par ailleurs, plus de 60% de la population testée au nord-ouest du pays est positive aux anticorps, contre 50,3% dans le sud-est.
Parmi les personnes âgées de 80 ans ou plus, 86% ont été testées positives en Angleterre, 79,2% Au Pays de Galles, 74% en Écosse et 76,4% en Irlande du Nord.
De même, plus de 76% des personnes âgées de 70 ans et plus ont été testées positives aux anticorps, ce qui reflète l’effet de la vaccination sur ces catégories vulnérables.
L’ONS précise toutefois que les niveaux d’anticorps peuvent varier d’une personne à l’autre et augmenter dans certains cas, mais sans dépasser le niveau identifié comme « positif » dans les tests.
Pays le plus endeuillé d’Europe avec plus de 126.0000 morts dus au virus, le Royaume-Uni a dépassé la barre des 30 millions de vaccinés contre convid-19, depuis le lancement de la campagne de vaccination massive en décembre.
Le gouvernement britannique a assuré lundi que le pays était « en bonne voie » pour atteindre son objectif d’offrir une première dose aux neuf groupes prioritaires, dont les plus de 50 ans, d’ici le 15 avril et à tous les adultes d’ici la fin juillet.