« L’émergence de variants du SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19, est un rappel que les virus de par leur nature même mutent, et que la réponse scientifique doit s’y adapter si elle veut rester efficaces » contre ces variants, souligne une déclaration du dispositif Covax, le mécanisme menée par l’Alliance du vaccin (Gavi), la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en vue d’un accès équitable aux vaccins.
« À la lumière des nouvelles récentes concernant les données préliminaires sur l’efficacité minimale du vaccin AstraZeneca / Oxford pour prévenir la maladie légère à modérée causée par le variant viral B.1.351 (variant sud-africain), il est important de noter que l’analyse primaire des données de la phase III des essais ont jusqu’à présent montré que ce vaccin offre une protection contre des maladies graves, l’hospitalisation et la mort. Cela signifie qu’il est maintenant d’une importance vitale de déterminer l’efficacité du vaccin lorsqu’il s’agit de prévenir des maladies plus graves causées par la variante B.1.351 », précise le communiqué-
Des études complémentaires permettront également de confirmer le calendrier de vaccination optimal et son impact sur l’efficacité du vaccin, plaide la même source.
Le CEPI a annoncé le financement de recherches cliniques supplémentaires afin d’optimiser et d’étendre l’utilisation des vaccins existants, souligne-t-on.
Le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination de l’OMS (SAGE) qui s’est réuni lundi rendra publiques ses recommandations sur sur le vaccin AstraZeneca / Oxford.
Pour COVAX, « les fabricants doivent être prêts à s’adapter à l’évolution virale du SRAS-CoV-2 », et « les essais doivent être conçus et maintenus pour permettre d’évaluer tout changement d’efficacité ».