Côte d’Ivoire: Toute attaque contre les Casques bleus constitue un crime (Ban Ki-moon)

Côte d
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a prévenu jeudi que toute attaque contre l’ONU est un crime, au moment où en Côte d’Ivoire un partisan du Président sortant Laurent Gbagbo a appelé à attaquer à partir du 1er janvier l’hôtel où réside le Président élu Alassane Ouattara et qui est protégé par des troupes de l’ONU.

« Le Secrétaire général reste très préoccupé par la détérioration de la situation en Côte d’Ivoire. Il est profondément alarmé d’apprendre que M. Blé Goudé a appelé ceux qui s’appellent ‘Jeunes Patriotes’ à attaquer l’Hôtel du Golf à Abidjan à partir du 1er janvier », a dit son porte-parole dans une déclaration.

L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a un nombre significatif de militaires et de policiers déployés dans cet hôtel pour protéger le gouvernement de Côte d’Ivoire et des acteurs politiques importants, conformément à son mandat inscrit dans la résolution 1962 (2010) du Conseil de sécurité.

Le Secrétaire général de l’ONU « souligne que l’ONUCI est autorisée à faire usage de tous les moyens nécessaires pour protéger son personnel, ainsi que les responsables du gouvernement et d’autres civils, sur le site de l’hôtel ». Il « souhaite donc prévenir que toute attaque contre les Casques bleus constitue un crime selon la loi internationale et que les auteurs de ce crime et ceux qui en sont les instigateurs seront tenus pour responsables ».

Selon Ban Ki-moon, « toute attaque contre l’Hôtel du Golf pourrait provoquer une violence généralisée qui pourrait rallumer la guerre civile. » « Le Secrétaire général appelle tous ceux qui envisageraient d’y participer d’éviter un tel acte si dangereux et irresponsable. Et, il appelle tous les citoyens de Côte d’Ivoire qui veulent la paix à contribuer à la restauration d’une démocratie et d’une stabilité durables dans leur pays, » ajoute son porte-parole.

La Côte d’Ivoire est confrontée à une grave crise politique depuis le second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Le Président sortant Laurent Gbagbo refuse de reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir après la victoire d’Alassane Ouattara reconnue par la communauté internationale. Il a demandé le départ de l’ONUCI qu’il accuse de partialité.

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