"Nous condamnons dans les termes les plus forts la violence exercée par le régime de Damas contre le peuple syrien", a souligné Mme Clinton, lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue de ses entretiens au Département d’Etat avec Mme Ashton.
Elle a mis l’accent, à cet égard, sur l’importance de "maintenir la pression contre ce régime, soutenir l’opposition syrienne et apporter une aide humanitaire" aux populations affectées par cette répression.
Mme Clinton a confirmé, à cette occasion, sa participation à la réunion des "amis de la Syrie", prévue la semaine prochaine à Tunis, soulignant que cette rencontre devrait coordonner les efforts afin de permettre une "transition" en Syrie par le biais d’un "processus démocratique et inclusif".
De son côté, Mme Catherine Ashton a souligné la nécessité pour le président Bachar Al-Assad de "se retirer du pouvoir afin de permettre un processus de transition inclusif à même de faire avancer le pays de l’avant".
Elle a également émis le souhait que la rencontre de Tunis permettra de trouver le moyen d’apporter une assistance humanitaire aux populations syriennes touchées par la violence de l’appareil de répression du régime de Damas.