"Les réseaux mondiaux d’investisseurs aimeraient encourager votre pays à signer l’Accord de Paris le 22 avril aux Nations unies à New York", écrivent les sept organisations dans un courrier commun adressé "aux chefs d’Etats et de gouvernements des principales économies mondiales", en l’occurrence l’Union européenne et les 19 Etats membres du G20, la Suisse et les Pays-Bas.
Les signataires sont des associations d’investisseurs régionales – IIGCC en Europe, INCR en Amérique du nord, AIGCC en Asie, IGCC en Australie et Nouvelle-Zélande – ou des initiatives directement rattachées aux Nations unies, via son programme pour l’environnement (PNUE).
La plupart des grands fonds, banques et assureurs y sont représentés, comme les Américains Blackrock, Goldman Sachs et Morgan Stanley, les Britanniques Aviva, HSBC et RBS, le Suisse UBS ou encore le Français Axa. Ces entreprises affirment gérer au total plus de 24.000 milliards de dollars d’actifs.
"Les pays qui adhèreront sans tarder à l’Accord de Paris bénéficieront d’une certitude réglementaire accrue, qui aidera à attirer les billions (milliers de milliards) d’investissements pour soutenir la transition bas-carbone", ajoutent les organisations signataires.
Parmi les 193 Etats membres des Nations unies, 147 se sont déjà engagés à signer l’accord sur le climat conclu en décembre à Paris, selon Ségolène Royal, ministre française de l’Ecologie et présidente de la conférence de l’ONU sur le climat (COP 21).