Carlos Ghosn de nouveau arrêté à Tokyo sur de nouveaux soupçons de malversations
L’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a été interpellé, jeudi 4 avril au matin, à son domicile de Tokyo sur de nouveaux soupçons de malversations financières.
Dans un communiqué envoyé à l’AFP, l’ancien PDG de Renault-Nissan a déploré une "arrestation révoltante et arbitraire". "Pourquoi venir m’arrêter alors que je n’entravais en rien la procédure en cours sinon pour me briser ?", s’étonne-t-il avant d’ajouter fermement : "Je suis innocent de toutes les accusations infondées portées contre moi et des faits qui me sont reprochés".
Déjà sous le coup de trois inculpations pour déclarations inexactes de revenus sur les années 2010 à 2018 dans des documents remis par Nissan aux autorités financières et pour abus de confiance, M. Ghosn avait été libéré sous caution le 6 mars.
Il est à présent soupçonné d’avoir utilisé la réserve du PDG de Nissan pour des transferts d’argent à un distributeur de véhicules Nissan à Oman, montants dont une partie lui serait revenue indirectement, selon une source proche du dossier.