"On mange plus de couscous à Sarcelles qu’à Neuilly", a-t-il justifié. Le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, avait déclaré dimanche qu’il doutait de la capacité de Dominique Strauss-Kahn, qui incarne selon lui une "gauche ultra caviar", à "rassembler son propre camp" s’il se portait candidat à la présidentielle.
Jean-Christophe Cambadélis a par ailleurs jugé que les sondages d’opinion actuels donnant le patron du FMI tantôt ultra favori, tantôt en baisse, étaient "irréels".
Selon le baromètre politique Ipsos-Le Point diffusé lundi, Dominique Strauss-Kahn perd 7 points d’avis favorables et tombe à 51%. Mais le président du FMI est apparu lundi au top du palmarès des personnalités les plus populaires de Paris Match/Ifop avec 79% d’opinions positives. "Les sondages sont trop bons d’un certain point de vue", a-t-il ajouté.
Sur la chaîne d’info LCI, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a estimé que "Dominique Strauss-Kahn, qui est aujourd’hui loin de la France", n’est "pas forcément le mieux placé pour connaître les problèmes des Français au plus près".