Intervenant lors de la réunion annuelle du C24 tenue à New York, le Représentant Permanent de l’Union des Comores auprès de l’ONU, l’ambassadeur Chanafi Issimail, a relevé que cette initiative, qui garantit le respect des droits de l’homme et de la démocratie, a été saluée par de nombreux pays.
Le plan d’autonomie dans la région du Sahara a été considéré comme « une base solide » pour une solution négociée à la question du Sahara, a ajouté le diplomate.
Le représentant de l’Union des Comores a souligné que le Maroc a entrepris un important processus de développement économique et social dans le Sahara, « contribuant ainsi au bien-être des populations locales ».
« Des investissements dans les infrastructures, l’éducation, la santé et d’autres secteurs clés, ont stimulé l’économie et amélioré les conditions de vie des habitants », a-t-il ajouté, notant que des mécanismes de gouvernance locale ont également été mis en place pour permettre aux populations locales de participer activement aux décisions qui les concernent.
L’intervenant a en outre salué les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, visant à faciliter la relance du processus politique, sous les auspices exclusifs du Secrétaire Général des Nations Unies, notamment ses visites dans la région en janvier, juillet et septembre 2022, ainsi que les consultations informelles tenues au mois de mars dernier avec les parties impliquées dans ce différend.
« Le Maroc a fait preuve d’un engagement constant envers le processus de paix dirigé par les Nations Unies », a affirmé le diplomate, notant que de nombreux pays reconnaissent le rôle constructif joué par le Royaume dans la recherche d’une solution pacifique et durable à ce conflit régional.
« Ce soutien international témoigne de la crédibilité et de la légitimité des positions marocaines, » a-t-il souligné.
Le diplomate a, de même, salué l’ouverture de 28 consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laâyoune, par des pays arabes, africains, asiatiques et américains, ainsi que par des organisations régionales.
« C’est pour appuyer les autorités du Maroc, pays frère, dans leurs efforts soutenus, d’ouverture de cette région, que le Gouvernement de mon pays a pris la décision d’ouvrir un Consulat Général à Laâyoune le 18 décembre 2019 », a-t-il dit.
L’intervenant a indiqué que son pays est « très préoccupé » par la situation dans les camps de Tindouf, ajoutant que les populations séquestrées dans ces camps souffrent, particulièrement les femmes et les enfants.
« Nous déplorons la violation de leurs droits fondamentaux, et demandons que toutes les dispositions soient prises, dans les délais les meilleurs, pour qu’il soit procédé à leur enregistrement, conformément au droit international et humanitaire, au mandat du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, aux recommandations du Secrétaire Général des Nations Unies et à toutes les résolutions du Conseil de Sécurité adoptées depuis 2011, y compris la résolution 2602 », a souligné le diplomate.
L’intervenant a appelé toutes les parties concernées à continuer de travailler de manière constructive et à poursuivre les négociations pour parvenir à une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara.