« Nous sommes en train de revoir toutes nos options », a souligné le chef de la diplomatie de l’UE devant les députés européens réunis en plénière à Bruxelles, notant, toutefois, que les sanctions ne devaient pas toucher la population birmane.
L’une des possibilités serait « des sanctions supplémentaires ciblées sur les individus et les entreprises appartenant à l’armée », a-t-il relevé.
M. Borrell a jugé possible de revoir l’aide au développement à la Birmanie ou de réduire ses liens commerciaux avec ce pays d’Asie du Sud-Est, tout en insistant que l’UE « devrait éviter de se précipiter sur des mesures qui pourraient nuire à la partie la plus vulnérable de la population ».
L’UE a déjà imposé un embargo sur les armes et imposé le gel des avoirs et l’interdiction de visa à 14 fonctionnaires impliqués dans la répression sanglante contre les Rohingyas.
Les ministres européens des Affaires étrangères se pencheront sur de possibles mesures restrictives contre l’armée birmane lors de leur réunion le 22 février.