"Le ministre des affaires étrangères (Laurent Fabius) a téléphoné à son homologue bolivien pour lui faire part des regrets de la France suite au contretemps occasionné pour le président Morales par les retards dans la confirmation de l’autorisation de survol du territoire par l’avion du président", a indiqué le porte-parole du ministère, Philippe Lalliot, dans un communiqué
Le clouage au sol, durant plus de 15 heures, de l’avion de la présidence bolivienne en Autriche, prend des allures de crise diplomatique. Tandis que les dirigeants d’Amérique latine se réunissent en urgence, et que la Bolivie porte plainte auprès de l’ONU, des centaines de manifestants ont convergé ce mercredi vers l’ambassade de France à La Paz. Le bâtiment officiel a été la cible de jet de pierres de la part de la foule en colère, qui n’a pas hésité à brûler le drapeau français. Au même moment, le parlement bolivien a déclaré qu’il allait demander l’expulsion du pays des ambassadeurs de France, du Portugal et de l’Italie
«Toute cette affaire est une offense pour la Bolivie et l’Amérique latine», a commenté le président Evo Morales devant les journalistes massés à l’aéroport de Vienne.
