"Les assaillants, selon toutes les informations que nous avons eues, venaient de Libye, du Sud libyen", a déclaré M. Issouffou, confirmant des informations déjà avancées par des responsables nigériens sitôt après les attentats, revendiqués par le Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), groupe islamiste armé chassé du Mali par l’intervention des forces militaires françaises et africaines.
Ces attaques confirment que "la Libye continue d’être une source de déstablisation pour les pays du Sahel", a ajouté M. Issoufou qui s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le patron du groupe Areva, Luc Oursel, dont un employé a été tué et 14 blessés dans l’attentat d’Arlit.
A Agadez, l’attaque a fait 24 morts, et au total, une dizaine de jihadistes ont été tués, selon le dernier bilan de Niamey.
