Attentat de Marrakech : la classe politique française condamne « un acte terroriste lâche et barbare »
M. Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP (droite, au pouvoir) s’est dit "profondément choqué" par l’attentat et condamné "avec force" un "acte terroriste, lâche et barbare".
"Cette nouvelle illustration de la barbarie du terrorisme nous rappelle douloureusement à quel point nous devons rester vigilants et mobilisés pour combattre ces menaces", a souligné M. Copé, dans un communiqué, rendu public dans la soirée.
Face à cette épreuve, le patron de l’UMP "présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, à la communauté française du Maroc et à l’ensemble du peuple marocain".
Pour sa part, Mme Martine Aubry, Première secrétaire du Parti Socialiste (PS-opposition), a condamné "avec la plus grande fermeté" cet attentat perpétré sur la place Jamaâ El Fna, assurant "les autorités marocaines de son entière solidarité".
"C’est avec une immense émotion que j’adresse mes très sincères condoléances à toutes les familles et aux proches des victimes, et au peuple marocain meurtri par cet acte odieux", écrit Mme Aubry dans un communiqué.
"Face à cet attentat terroriste lâche et barbare, j’assure les autorités marocaines de notre entière solidarité dans cette épreuve", a ajouté la responsable du parti socialiste français.
L’attentat a été condamné au plus haut niveau de l’Etat français par le Président Nicolas Sarkozy qui a appelé le Roi Mohammed VI pour lui exprimer sa "forte solidarité".
Dans un communiqué rendu public par l’Elysée, M. Sarkozy a dit avoir "appris avec consternation l’attentat terroriste", et condamné un acte "odieux, cruel et lâche".
La "pleine solidarité" de la France avec le Maroc dans cette épreuve a été également exprimée par le Premier ministre François Fillon qui a condamné un "acte révoltant" qui "endeuille Maroc et touche tous ceux qui croient à la valeur sacrée de la vie humaine".
Selon M. Fillon, "rien ne saurait justifier une telle violence aveugle et la communauté internationale doit rester soudée face au terrorisme".
Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a, quant à lui, souligné qu’"un acte aussi odieux ne peut que susciter l’indignation et une condamnation sans réserve".
Tout en exprimant la "totale solidarité" de la France avec le Maroc "dans ces circonstances tragiques", M. Juppé a assuré que l’ambassade de France au Maroc, le Consulat général à Marrakech et le Centre de crise du Quai d’Orsay "mettent tout en oeuvre pour apporter l’assistance nécessaire" aux ressortissants français victimes de l’attentat.
L’attentat qui a visé un café de la place Jamaâ El Fna a Marrakech a fait 16 morts et une vingtaine de blessés de différentes nationalités, selon un nouveau bilan rendu public jeudi soir.
L’enquête se poursuivait pour déterminer les circonstances exactes de cet attentat.