Ce concept de véhicule aérien, conçu en collaboration avec la société ItalDesign, "est le premier système modulaire entièrement électrique, à même de réduire l’encombrement dans les mégapoles très fréquentées", a indiqué le géant de l’aéronautique dans un communiqué. Digne d’un vaisseau de film de science-fiction, la Pop.Up est conçue à partir d’une capsule qui peut contenir deux passagers. "Ce cocon monocoque en fibre de carbone mesure 2,6 mètres de long, 1,4 mètre de haut et 1,5 mètre de large", a-t-il précisé. Cette capsule est liée à un premier module terrestre avec des roues et à un second module aérien propulsé par huit rotors contrarotatifs.
L’engin se transforme donc soit en voiture de ville électrique classique, soit en une sorte de drone. "Il combine la flexibilité d’un petit véhicule terrestre à deux places à la liberté et la vitesse d’un appareil à décollage et atterrissage verticaux, unissant ainsi les domaines automobile et aéronautique", selon le communiqué.
Il est demandé au conducteur d’entrer sa destination dans un système de plateforme intelligente qui lui propose divers trajets possibles, afin de se déplacer au plus vite.
"L’utilisateur peut rester dans la même capsule pendant toute la durée du voyage, sans se soucier du passage entre différents modes de transport", explique Airbus. Le groupe européen, qui a investi chaque année 3 milliards d’euros par an en recherche et développement dans le cadre du projet, estime que sa voiture volante pourrait être commercialisée d’ici 7 à 10 ans. D’autres véhicules aériens de ce même type ont déjà vu le jour, comme c’est le cas pour un prototype mis au point par AeroMobil, une entreprise slovaque, ou celui conçu par la start-up américaine Terrafugia.
Un spécialiste chinois des drones, Ehang, a également lancé un "véhicule aérien autonome" qui permet de transporter un passager sur de petites distances pour une durée de vol de 23 minutes.
Atlasinfo (avec map)