Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon "salue l’aide du Qatar et des autres pays qui se sont mobilisés pour qu’ils soient libérés sains et saufs", a rapporté dimanche le porte-parole de l’ONU, Martin Nesirky.
"Le rô le du Qatar a été important", a confié pour sa part un diplomate de l’ONU, qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat. "Cette fois, les rebelles se sont sentis sous pression et ont trouvé que c’était plus payant de libérer les soldats" de l’ONU, a-t-il expliqué.
"Le secrétaire général souligne encore à toutes les parties l’impartialité des Casques bleus des Nations unies", a ajouté M. Nesirky.
M. Ban "appelle toutes les parties à respecter la liberté de mouvement de la Force d’observation du désengagement sur le Golan (Fnuod), ainsi que la sécurité de son personnel", a ajouté le porte-parole.
Un porte-parole de l’armée philippine a annoncé dimanche la libération de ces Casques bleus, qui selon lui se portent bien.
C’est la deuxième fois en deux mois que des Casques bleus philippins de la Fnuod au Golan sont capturés par des rebelles syriens. Vingt-et-un soldats avaient été retenus pendant quatre jours en mars.
La Fnuod, dont les membres sont équipés seulement d’armes de poing défensives, est chargée depuis 1974 de faire respecter un cessez-le-feu sur le plateau du Golan, région du sud-ouest de la Syrie occupée en grande partie par Israël.
La Fnuod compte un millier de Casques bleus, civils et militaires. Après le départ des troupes canadiennes, japonaises et croates, les principaux contingents sont désormais autrichien, philippin et indien.