Ce sont en fait les 13 pages de corrigés, qui avaient été imprimées au lieu des 12 pages de sujets. Il a fallu réimprimer les bonnes copies, et l’épreuve a pu démarrer à 11h30, avec 01h30 de retard. L’épreuve n’a pas été annulée. Toutefois, il a été demandé aux correcteurs de porter "une attention particulière pour identifier des notes particulièrement hautes", a précisé Vincent Goudet.
"Une première analyse des copies montre une moyenne et une répartition des notes cohérentes. Deux présomptions de fraudes ont été identifiées, liées vraisemblablement à l’utilisation d’un téléphone portable", qui aurait permis aux candidats de photographier le corrigé, a-t-il ajouté. Les deux fraudeurs présumés seront convoqués début juillet pour être entendus. Ils risquent une interdiction de passer un examen pendant deux ans. Par ailleurs, le circuit d’impression et de conditionnement des copies distribuées aux candidats est étudié, "pour identifier la ou les erreurs", a précisé le directeur du SIEC. Les candidats sauront le 4 juillet s’ils ont ou non réussi leurs épreuves.