Le Nouvel Observateur , qui a été condamné en référé le 26 février pour atteinte à la vie privée de Dominique Strauss-Kahn, a fait appel, contrairement à l’auteur de Belle et Bête, Marcela Iacub.
La condamnation des éditions Stock, de l’auteur, Marcela Iacub, et du Nouvel Observateur à la suite des demandes de Dominique Strauss-Kahn, avait été considérée particulièrement sévère par des juristes, d’autant que les dommages et intérêts pourraient s’alourdir. Pour l’avocat Olivier d’Antin "c’est une condamnation exceptionnelle" puisque DSK avait obtenu 75 000 euros, sur un total de 200 000 euros demandés, et deux publications judiciaires, une dans le livre et une dans le magazine.
M. Strauss-Kahn avait attaqué en référé, c’est-à-dire selon une procédure d’urgence, l’auteur et l’éditeur de Belle et Bête. Ils ont été condamnés à verser 50 000 euros à l’ancien patron du FMI, tandis que Le Nouvel Observateur, qui en avait publié les bonnes feuilles, devra lui en donner 25 000. "Leur demande principale a été accueillie très largement, il s’agit, pour des dommages et intérêts, de montants très inhabituels", estime l’avocat interrogé par l’AFP.