"L’ensemble de la région du Sahel est devenu l’épicentre du trafic transnational des armes, de la drogue et de l’extrémisme", a souligné M. Ban dans des propos rapportés par le bureau du porte-parole de l’ONU à New York.
"L’économie de la criminalité a sapé la bonne gouvernance dans l’une des régions les plus pauvres du monde", a-t-il ajouté, soulignant que la communauté internationale, en répondant à l’appel lancé par le Mali, a commencé à "inverser la tendance" en ce qui concerne les groupes extrémistes.
Alors que l’action militaire en cours (au Mali) ouvre la voie à une opération de maintien de la paix, "notre objectif" doit aussi concerner les étapes politiques nécessaires pour résoudre ce qui est, au final, "une urgence politique", a poursuivi le Secrétaire général de l’ONU.