“Cette prise d’otages demande une préparation. Très clairement, il a fallu plusieurs semaines pour acheminer des moyens, des hommes”, il a fallu “des repérages”. L’action française a peut-être été “un déclencheur”, a poursuivi M. Longuet, mais “on ne peut pas imaginer qu’en moins d’une semaine, une telle prise d’otages ait pu être conçue par une filiale d’al-Qaïda ou Aqmi”. “En tout état de cause, c’est un objectif qui avait été préparé”.
Le but de cette action, selon l’ancien ministre, c’est de “montrer qu’ils sont présents partout, que la zone sahélienne, de la Mer rouge à l’Atlantique, est sous leur influence” et “afficher une capacité à déstabiliser tous les régimes, y compris le régime algérien”.