Aucun démenti ni précision ne sont apportés quant au projet de transformation du site parisien historique, dont la vocation va changer. Les personnels du Val-de-Grâce s’inquiètent. « Depuis la fin 2013, de nombreux médecins généraux, patrons de service sont partis. Puis un plan de restructuration proposé par la direction a été retoqué par le service de santé des armées. Et le chantier des remises aux normes des infrastructures a été stoppé. De plus en plus d’officiers nous disent que l’on va fermer. Nous aimerions en savoir plus », indique Arnaud de Cooman, délégué FO, le syndicat majoritaire. Ce dernier a organisé une première assemblée générale des personnels lundi 29 septembre, une autre est prévue vendredi 10 octobre.
Trop cher, trop peu utile : l’hôpital d’instruction des armées de Paris, fondé en 1796, précurseur d’une spécificité française enviée à l’étranger, est devenu un poids. Cet établissement d’excellence est connu pour choisir ses patients. Il soigne les chefs de l’Etat français, mais aussi de nombreuses personnalités et gouvernants de la planète – le président algérien Abdelaziz Bouteflika a figuré parmi les derniers en date (…).