"Nous mettons en garde les compagnies aériennes internationales et les incitons à arrêter de se poser à Ben Gourion à partir de jeudi 06H00" (03H00 GMT), a dit dans une allocution télévisée Abou Obeida, porte-parole des Brigades al-Qassam. Il n’a pas précisé la nature de cet avertissement, mais l’aéroport a été la cible de tirs de roquettes du Hamas.
La bande de Gaza a recommencé mercredi le décompte macabre de ses morts après la reprise des hostilités entre Israël et le Hamas, dont le chef militaire aurait échappé à la mort mais a perdu sa femme et un fils.
Au moins 20 Palestiniens, dont neuf enfants, ont été tués depuis que le Hamas et Israël ont recommencé à échanger les tirs de roquettes et les frappes aériennes de représailles mardi soir, sans attendre l’expiration à minuit d’un cessez-le-feu de neuf jours.
Plusieurs milliers de Palestiniens criant vengeance ont mis en terre quatre d’entre eux dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dont la femme et un fils de Mohammed Deif, l’insaisissable chef des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas.
Widad, 27 ans, et leur fils Ali, sept mois, ont été tués mardi soir dans une frappe israélienne qui a fait au moins deux autres morts et qui a toutes les apparences d’une tentative d’élimination ciblée de Mohammed Deif.
Un épais mystère entoure cette opération. Mais le Hamas a assuré que son chef militaire, qui a déjà échappé à au moins cinq tentatives d’élimination israéliennes, était toujours vivant et toujours aux commandes.
"Le chef des brigades al-Qassam, Abou Khaled (le nom de guerre de Mohammed Deif) est toujours vivant et dirige les opérations militaires", a dit à l’AFP un responsable proche du Hamas sous couvert de l’anonymat.
Les Brigades al-Qassam ont promis d’ouvrir "les portes de l’enfer" pour Israël en représailles.