Présidentielle de 2007 :
. "A la rentrée de septembre 2005, Ségolène Royal apprend notre histoire. Elle annonce aussitôt qu’elle songe à se présenter aux primaires socialistes, dans un entretien à… Paris-Match (magazine employant Valérie Trierweiler). Le message est direct, mais François ne prend pas cette déclaration au sérieux".
. "Il me raconte qu’elle lui a mis le marché clairement en main : – Si tu quittes cette fille, je te laisse la place. Entre son avenir politique et moi, il doit choisir".
Candidat pour 2012:
. "Tout à commencé un matin de novembre 2010. Alors qu’il s’habille dans notre chambre, il évoque sa candidature à l’élection présidentielle (…) Un voile de pudeur entoure son ambition. Ce tabou saute une seule fois (…) A ma grande surprise, au moment où nous longeons (en voiture) le palais de l’Elysée, il me dit : +regarde, on passe devant la maison+".
Président:
. "C’est à peine croyable. Je vois qu’il est déçu de son score. Il ne dit rien, impassible, mais sous son masque, je perçois cette légère déception".
. Passation des pouvoirs: Carla Bruni-Sarkozy "a les larmes aux yeux. +Je ne devrais pas le dire, mais je suis heureuse que tout s’arrête. Ce sera plus facile pour vous car les journalistes sont vos amis+. Je lui réponds que ce ne sera sans doute pas si simple. Elle poursuit : +J’ai peur que sans la politique, mon mari perde le sens de sa vie+".
. Ségolène Royal briguant en juin 2012 la présidence de l’Assemblée nationale: "C’est ce qu’il a négocié avec elle lors de son ralliement après le premier tour des primaires socialistes, lorsqu’elle lui a apporté son soutien contre Martine Aubry. Mais officieusement, il assure qu’il n’en veut pas comme troisième personnage de l’Etat. Cette duplicité ne m’étonne pas".
. Premier ministre: "Lorsqu’il évoque – déjà – Manuel Valls pour remplacer (Jean-Marc) Ayrault, je lui dis : +Tu sais bien que si tu prends Valls, tu lui donnes la voiture et la clé. Et il va se tirer avec. Si en 2017, tu es en état de faiblesse, il exigera des primaires pour se présenter+. +Si je suis en état de faiblesse, je n’irai pas+".
Liaison avec Julie Gayet
. Janvier 2014: "Je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (…) François m’a suivi. Il tente de m’arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s’éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J’avale ce que je peux. Je veux dormir. Je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s’abattre sur moi et je n’ai pas la force d’y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance".
Les pauvres:
. "Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : +les sans-dents+ très fier de son trait d’humour".