L’héritier d’Hafez al Assad, arrivé au pouvoir à la mort de son père en 2000, a profité de cette apparition publique – elles sont devenues rares depuis le début de la guerre civile il y a plus de trois ans – pour prononcer un discours de fermeté.
Calme et assuré, il s’en est pris aux insurgés, mais aussi aux pays occidentaux et aux monarchies du Golfe, qui financent et arment certains groupes rebelles depuis 2011.
"Nous constaterons bientôt que les Etats arabes, ceux de la région et les Etats occidentaux qui ont soutenu le terrorisme paieront un prix élevé", a dit Bachar al Assad lors de la cérémonie au palais présidentiel de Damas retransmise à la télévision d’Etat.
"Nous n’allons pas cesser de combattre le terrorisme et de le frapper où qu’il se trouve jusqu’à ce que nous ayons rétabli la sécurité partout en Syrie", a également déclaré le chef de l’Etat.
Une grande partie du territoire syrien est aux mains de différentes factions insurgées, parmi lesquelles l’Etat islamique (ex-Etat islamique en Irak et au Levant, EIIL), qui a également pris le contrôle de portions de territoire en Irak.
Bachar al Assad, soutenu entre autres par la Russie et l’Iran, a toujours ignoré les appels de l’Occident lui demandant de se retirer depuis le début de la guerre civile, alors que le conflit a fait au moins 170.000 morts.