Les responsables de cette "violation grossière du droit humanitaire international" devront en répondre, ajoute Ban Ki-moon dans un communiqué.
Dix personnes sont mortes dans le bombardement de l’école qui se trouve à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. L’établissement abrite 3.000 personnes ayant fui les combats entre Israël et le Hamas dans l’enclave palestinienne.
Les forces de défense israéliennes ont été informées à plusieurs reprises de la localisation de ces sites, a indiqué Ban Ki-moon.
Depuis le début de "Bordure protectrice", le 8 juillet, plusieurs écoles gérées par l’agence onusienne ont été victimes de frappes israéliennes, comme à Djabalia, dans le nord du territoire, mercredi dernier, où 15 personnes au moins ont perdu la vie. L’armée israélienne a dit avoir répliqué à des tirs d’obus de mortier menés à proximité.
Dimanche, avant le bombardement de l’école, de nouveaux bombardements israéliens avaient fait au moins 30 morts, dont neuf membres d’une même famille, toujours à Rafah.
La veille au soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé qu’une fois menée à bien la destruction des tunnels creusés par les activistes palestiniens, l’armée israélienne poursuivrait quand même ses opérations "jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif de rétablissement de votre sécurité, citoyens d’Israël".