M. Jebali a confirmé avoir remis sa démission par écrit le 5 mars, précisant que sa décision était "définitive", sans fournir de plus amples explications
Il ne s’agit "pas d’une tentative de diviser ou d’affaiblir le mouvement", a-t-il dit, affirmant que sa démission "ne signifie pas nécessairement la formation (d’un nouveau parti) ou que j’en rejoigne un autre".
Ennahda examinera la démission de M. Jebali après le référendum interne qu’organise le parti fin mars sur la date de son prochain congrès, selon M. Ladhari.
Hamadi Jebali, devenu Premier ministre en décembre 2011 après les premières élections tunisiennes libres, remportées par Ennahda, a démissionné après la crise politique qui a suivi l’assassinat de l’opposant de gauche Chokri Belaïd en février 2013.
Depuis, les rumeurs le donnent régulièrement candidat à l’élection présidentielle qui doit se tenir, tout comme les législatives, d’ici la fin de l’année.