Après le Mali, le Maroc va former des Imams guinéens
La décision du Roi Mohammed VI de réponde favorablement à la demande de la Guinée (Conakry) de former des Imams guinéens au Maroc traduit l’importance de la dimension religieuse dans l’armature des relations historiques spéciales qui existent entre ces deux pays.
Cette décision traduit aussi le fait que le Maroc, le Mali ou la Guinée, comme l’a souligné le Roi dans son discours à Bamako à l’occasion de l’investiture du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, la tradition et la pratique de l’islam "se nourrissent des mêmes préceptes du +juste milieu+" et "se réclament des mêmes valeurs de tolérance et d’ouverture à l’autre, et demeurent le fondement du tissu spirituel continu" qui a lié ces pays à travers l’histoire.