Trente-deux morts dans une nouvelle vague de violences en Irak
Au moins 32 personnes ont été tuées, lundi, dans une nouvelle vague de violences dans plusieurs localités en Irak, alors que le gouverneur de la province de Ninive (nord), Atheel al-Noujaïfi, a survécu à une sixième tentative d’assassinat le visant en moins d’un an.
Dans la capitale irakienne, une femme a été tuée par balles à proximité de son domicile et au nord de la capitale, tandis qu’à Taji une autre personne a été tuée par une bombe magnétique placée sur un véhicule.
A Ramadi (100 km à l’ouest de Bagdad), un policier a été tué et trois personnes blessées par des obus, alors que dans la province d’Al-Anbar, le ministère de la Défense a annoncé que les forces de sécurité avaient tué 13 combattants lundi.
A Mossoul, deux bombes placées sur le bord de la route ont explosé à proximité du convoi du gouverneur, faisant deux blessés parmi les conseillers provinciaux sans atteindre le gouverneur, selon un officier de police et un employé de l’hôpital. Il s’agit de la troisième tentative d’assassinat visant Atheel al-Noujaïfi en un mois.
L’Irak, qui s’apprête à tenir des élections législatives en avril, connaît depuis début 2013 ses pires violences depuis les affrontements confessionnels de 2006-2007.
Selon le gouvernement, en janvier, plus d’un millier de personnes ont péri et, selon des sources médicales et de sécurité, depuis début février, les violences ont fait plus de 500 tués.
En parallèle aux attentats quasi-quotidiens, les forces de l’ordre sont, depuis le début de l’année, confrontées à des insurgés qui n’hésitent plus à s’emparer de villes ou de territoires.