Rencontre lundi entre Poutine et Obama à New York (Kremlin)
Le président russe, Vladimir Poutine rencontrera son homologue américain, Barack Obama, lundi à New York, en marge des travaux de la 70ème session de l’Assemblée générale ordinaire des Nations Unies, a annoncé jeudi le Kremlin.
Interrogé sur les questions dont M. Poutine discutera avec M. Obama, M. Peskov a répondu: »Je vous laisse le soin de deviner ».
Il s’agit de la première rencontre officielle entre les deux hommes depuis un entretien bilatéral en juin 2013 en Irlande du nord lors d’un G8. Depuis, l’affaire Snowden et surtout la crise ukrainienne ont empêché toute rencontre officielle entre les deux présidents. Ils se sont toutefois entretenus régulièrement au téléphone et ont échangé quelques mots en marge d’événements comme le 70e anniversaire du Débarquement allié en Normandie le 6 juin 2014.
Depuis plus d’une semaine, l’activisme de Moscou en Syrie, diplomatique mais surtout, selon Washington, militaire, suscite l’inquiétude des Occidentaux. Les Etats-Unis estiment que Moscou, principal allié du régime de Damas, accroît son soutien à la Syrie en livrant à celui-ci de nouvelles armes. Mais surtout, les Américains s’inquiètent d’un déploiement d’avions, de tanks et de militaires russes dans le nord de la Syrie.
"Compte tenu de la situation en Ukraine et en Syrie et malgré les profondes divergences avec Moscou, le président (Barack Obama) pense qu’il serait irresponsable de ne pas s’assurer que nous pouvons accomplir des progrès par un rendez-vous à haut niveau avec les Russes", a déclaré un haut responsable de l’administration américaine, cité par les agences de presse.
"Le président Obama saisira l’occasion de cette rencontre pour discuter de l’Ukraine et s’assurer que Moscou respecte les engagements de Minsk. Ce sera le message essentiel de cette entrevue bilatérale", a-t-il ajouté.
Selon Dmitri Peskov, M. Poutine, qui va s’adresser à l’Assemblée générale des Nations Unies le 28 septembre, devrait également rencontrer le Premier ministre japonais Shinzo Abe à New York.