Le pape François a lui dit redouter un "bain de sang" dans ce pays où les manifestations d’opposants se sont soldées par au moins 35 décès, selon plusieurs ONG.
Cinq jours après avoir reconnu le chef du Parlement comme président par intérim de ce pays d’Amérique du Sud, désormais plongé dans une grave crise faisant redouter une spirale de violence, la Maison Blanche s’est attaquée à la compagnie pétrolière PDVSA, accusée d’être "un véhicule de corruption".
Selon le Trésor américain, ces sanctions qui interdisent à PDVSA de faire du commerce avec des entités américaines et gèlent ses avoirs à l’étranger ont pour objectif d’empêcher "le détournement de davantage de ressources" par Nicolas Maduro.
Les raffineries de Citgo, filiale de PDVSA aux Etats-Unis, pourront continuer à fonctionner, les transactions financières passant par un compte bloqué, a précisé le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.
Parallèlement, Juan Guaido a annoncé qu’il prenait le contrôle des actifs du Venezuela à l’étranger, pour éviter que Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, ne les dilapide au cas où il quitterait la présidence.