L’équipe de négociateurs américains restera à Vienne aussi longtemps que des discussions seront utiles, a-t-il dit à la presse, en faisant remarquer que si des points d’accroc demeurent, leur nombre s’est réduit.
Pour la Maison blanche, qui espère que les négociations en vue d’un accord définitif se poursuivront, l’Iran doit encore "prendre certaines décisions difficiles".
Hier soir, depuis Téhéran, le président iranien Hassan Rohani a comparé les négociateurs à des alpinistes lancés à l’ascension d’un sommet. "Nous sommes si près que si on regarde d’en bas on a l’impression qu’on y est arrivé, mais lorsqu’on est en haut on sait qu’il reste encore quelques pas à faire", a-t-il déclaré.
Le chef de l’organisation de l’énergie atomique d’Iran (OEAI), présent à Vienne a annoncé de son côté que la majorité des questions techniques relatives à la conclusion d’un accord définitif avaient été réglées.
Laurent Fabius, de retour dans la capitale autrichienne, a dit espérer que la "fermeté constructive" de la France permettra d’aboutir à la fin maintenant, rapidement, pour un résultat satisfaisant". Le ministre des Affaires étrangères a ajouté qu’il allait participer à des réunions tout l’après-midi, notamment avec Ali Akbar Salehi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).