Les législatives au Maroc se sont déroulées dans un climat « transparent et serein » (Khadija Gamraoui)
Les élections législatives au Maroc tenues vendredi 7 octobre se sont déroulées dans un climat « transparent et serein », ont affirmé des observateurs franco-marocains.
Elle a indiqué avoir échangé avec des présidents de bureaux de vote, affirmant que le scrutin s’est passé dans de « très bonnes conditions et d’une manière transparente».
Même constat chez Mohammed Bouazzaoui, un élu franco-marocain et membre du Cercle Eugène Delacroix, qui a été affecté à la ville de Kénitra (35km de Rabat) pour observer le déroulement des élections législatives.
« On s’est rendu dans une vingtaine de bureaux de vote à Kénitra où le scrutin s’est déroulé dans un climat paisible et transparent », a-t-il déclaré à AtlasInfo après avoir accompli sa mission d’observation.
Pour lui, «le sentiment qui s’est dégagé de la tournée, c’est une satisfaction constatée chez les observateurs».
Près de 16 millions de Marocains se sont rendus aux urnes pour élire leurs députés. Le taux de participation est provisoirement estimé à 43 %, selon le ministère de l’intérieur, un taux qui dépasse légèrement celui de 2011.
Selon les derniers résultats annoncés par le ministère de l’Intérieur, le Parti Justice et Développement (PJD) est arrivé en tête des élections législatives au Maroc en raflant 125 des 395 sièges de la chambre des représentants,
Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) est arrivé en 2ème position avec 81 sièges au titre des circonscriptions électorales locales, et 21 au titre de la circonscription électorale nationale, soit 102 sièges.
Loin derrière, arrive le parti de l’Istiqlal avec 46 sièges (35 et 11), suivi par le Rassemblement National Indépendant (RNI) avec un total de 35 sièges (28 et 7).
Le Mouvement populaire suit avec 27 sièges (20 + 7) alors que l’Union Constitutionnelle (UC) en a remporté 19 (15 + 4).
L’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), qui avait conduit le gouvernement de 1998, a subi une cinglante défaite avec à peine 20 sièges (14 et 6). Même constat pour le Parti Progrès et Socialisme (PPS) qui n’est pas dans ses meilleurs jours avec 12 sièges (7 et 5).