"Le but final est d’établir un équilibre des forces avec les Etats-Unis, et de faire en sorte que les dirigeants américains n’osent même plus envisager une option militaire contre la République populaire démocratique de Corée", a ajouté le chef de l’Etat nord-coréen.
Kim Jong-Un a ainsi estimé que le tir d’un missile à portée intermédiaire Hwasong-12 vendredi matin, au dessus du Japon, avait été un succès et avait encore permis d’augmenter les "capacités nucléaires militaires" de son pays.
"Nous avons presque atteint le but (l’arme nucléaire, NDLR)", a plaidé le leader nord-coréen, s’exprimant quelques heures à peine après la "ferme condamnation" de cet énième tir de missile par le Conseil de sécurité de l’ONU, vendredi après-midi, à New York.
"Nous devons clairement montrer à ces grandes puissances nationalistes comment notre pays a atteint son objectif de disposer de l’arme nucléaire, et ce malgré leurs sanctions illimitées et leur blocus", a insisté Kim.
Parlant d’"actes scandaleux", "hautement provocateurs", le Conseil a demandé vendredi à la Corée du Nord "de les arrêter immédiatement", dans une déclaration publiée à l’issue de sa réunion d’urgence à huis clos.
"Ces actions ne sont pas seulement une menace pour la région mais aussi pour tous les Etats membres de l’ONU", a poursuivi le Conseil, en référence à ce dernier tir de missile, mais aussi au sixième test nucléaire du régime de Pyongyang du 3 septembre.
Après ce nouveau test -une bombe H selon Pyongyang-, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité lundi un huitième train de sanctions frappant le régime nord-coréen, avec cette fois ci une limitation des exportations de pétrole et de produits raffinés vers le Nord de la péninsule, ou l’interdiction des achats de textile nord-coréen.
Avec AFP