Dans cette vidéo de deux minutes, on voit Nasser Zefzafi soulever sa djellaba pour montrer son torse, son dos et ses jambes. L’absence de marques sur son corps laisseent supposer qu’il n’aurait subi de violence.
Après la diffusion de cette vidéo par un site d’information, le ministre a dénoncé un acte "d’humiliation condamnable portant atteinte à la dignité d’un citoyen sans défense".
Se disant "très en colère", Mustapha Ramid a expliqué avoir "pris l’initiative de contacter son collègue" de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, et s’être "mis d’accord avec lui sur la nécessité d’initier des investigations".
La vidéo, jugée comme dégradante pour Nasser Zefzafi, a suscité de nombreuses réactions d’indignation.
Le procureur général du roi à Casablanca a "immédiatement ordonné l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de son enregistrement et la finalité de sa publication", selon un communiqué diffusé lundi soir.
L’administration pénitentiaire a démenti que cette vidéo a été enregistrée dans la prison de Casablanca où est incarcéré depuis fin mai le chef de la contestation qui agite le nord du pays depuis .
Le prisonnier, qui est notamment accusé d’"atteinte à la sécurité intérieure", "n’a jamais porté la tenue avec laquelle il apparaît dans la vidéo", a ajouté la direction générale des prisons (DGAPR).